Bouygues Construction a été victime d’une attaque informatique fin janvier. Martin Bouygues, PDG du groupe, affirme qu’il n’y pas eu de négligence en termes de protection.
Le 30 janvier dernier, Bouygues Construction détectait une attaque par ransomware sur son réseau informatique. L’entreprise avait été contrainte de couper ses systèmes d’information afin de prévenir la propagation du virus et la compromission de ses données. Des mesures spécifiques ont été prises pour assurer la continuité des activités, tant en France qu’à l’international.
Martin Bouygues, PDG du groupe, est revenu sur cette intrusion de sécurité à l’occasion de la présentation des résultats financiers de 2019, le 20 février. « On ne peut pas dire, a priori, que l’on ait été négligents sur les besoins de protection » a-t-il réagi.
Le dirigeant considère par ailleurs que cette attaque n’a pas altéré de manière notable la production de Bouygues Construction. L’activité commerciale et l’activité opérationnelle des chantiers sont très faiblement impactées.
Les services informatiques ont été progressivement remis en service en renforçant leur protection. « Très rapidement, des premières remises en service d’équipements et d’applications ont été réalisées. Au fur et à mesure de leur rétablissement, la sécurité de l’intégralité du système d’information est renforcée avec l’aide d’experts internes au groupe et externes » précise l’entreprise. Les polices d’assurance ad hoc ont été activées et une plainte a été déposée auprès des autorités compétentes.
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« Dans les années 70, la valeur d’une entreprise intégrait 5% de capital immatériel. C’est bientôt 80% aujourd’hui de la valeur d’une entreprise, dont une partie provient des systèmes d’information. » Dès lors, cela vaut la peine d’investir dans la sécurisation de son système d’information.
