Mise à jour 7/09/2017 à 13 heures : devant l’émoi suscité, le Crous de Bretagne annule le projet de surveillance de l’état de fonctionnement des lits escamotables fournis par Espace Loggia, rapporte Nextinpact. Les capteurs étaient déjà installés mais non raccordés. Ils devront être retirés. Il y a trois capteurs qui mesurent l’usure des câbles, l’état des fixations murales et la présence de parties déformées. Les matelas ne sont pas concernés. Il n’est pas possible de savoir si une personne est présente sur le lit.
Mise à jour 7/09/2017 12 heures : à la suite de l’article d’Ouest France, Artisans IoT via son agence de presse tient à apporter les informations suivantes. Le test pilote au Crous de Rennes n’a pas encore débuté, et il se fera sur la base du volontariat des étudiants. Il s’agit d’un projet technique de maintenance préventive des lits afin de réduire les coûts et les données collectées seront complètement anonymes, sans possibilité de savoir ce que l’étudiant fait dans sa chambre.
A Rennes, à la résidence universitaire Maine 1, des capteurs connectés ont été placés sur les lits des étudiants dans certaines chambres afin de stopper les dégradations trop fréquentes, explique Ouest-France. Il s’agit de lits escamotables qui remontent au plafond mais dont le fonctionnement est délicat et dont il faut assurer la maintenance préventive.
Ces lits connectés ont été développés par les Artisans IoT, branche de la société Espace Loggia qui conçoit les lits escamotables. Le capteur réagit lorsque l’étudiant prend le lit pour une barre de traction ou si le lit est transformé en canapé et accueille trop de monde. L’information est transmise au Crous, et un agent averti par SMS peut intervenir.
Pour l’instant, dix chambres sont équipées sur les 150 de la résidence universitaire pour un test qui doit durer six mois. Reste que les étudiants ont découvert que certains lits avaient été équipés de ce capteur et n’avaient pas été informés. Cette technologie n’est-elle pas une atteinte à leur vie privée ? « L’objectif est uniquement de surveiller l’usure des lits, » répond le Crous, « pour le reste nous avons des gardiens de nuit. »
Les objets connectées représentent un très grand danger pour vos sociétés actuelles. Dans cette affaire, il y a trop de versions. Le doute ne va pas profiter à la société. Il y a un doute dans la version de la société quand il parle d’un système fonder sur le volontariat alors que le système est déjà installé dans dix chambres pris au hasard, donc soit la société a un logiciel prédictif qui peut dire quelles étudiants seront consentants. On aura de plus au plus tenter par ses aventures.