La reconnaissance faciale combat les cambriolages

La caméra différencie les visages connus de ceux inconnus

La jeune pousse française Netatmo retourne les contraintes de la reconnaissance faciale à son avantage. Trop d’erreurs et trop de contraintes de la Cnil handicapent habituellement l’usage de la reconnaissance faciale dans le monde réel.

Différencier les personnes connues des inconnues

Mais NetAtmo utilise la reconnaissance faciale pour détecter des inconnus qui pourraient s’introduire dans votre domicile. La caméra différencie les personnes connues par rapport aux personnes inconnues, et réagit en conséquence.

La reconnaissance faciale exploite des techniques d’intelligence artificielle. Le marché est énorme tant les chiffres des cambriolages cités par NetAtmo sont catastrophiques en France : 243 500 cambriolages en 2016 et 257 000 tentatives de cambriolage. Pire, les forces de l’ordre sont totalement dépassées car à peine plus de 10% des cambriolages sont élucidés. 90% restent sans coupables identifiés.

Dès lors, NetAtmo propose des caméras de sécurité, Welcome et Presence, exploitant la reconnaissance faciale. Elles détectent des activités suspicieuses et les rapportent à leur propriétaire. Ce dernier peut appeler la police ou une alarme peut être déclenchée afin d’éloigner les intrus.


Notification en temps réel sur smartphone

La caméra envoie des alertes sur le smartphone

La caméra Welcome envoie une notification en temps réel sur le smartphone de l’utilisateur, indiquant qu’un intrus a été détecté avec la photo et la vidéo de l’événement. La caméra Presence possède un projecteur lumineux. Il peut se déclen­cher automatiquement quand un mouvement est détecté pour éloigner un éventuel rôdeur ou être allumé manuel­lement à distance pour dissuader les cambrioleurs.

De plus, la caméra Welcome détecte les alarmes sonores. Elle envoie une notification à l’utilisateur et enregistre une vidéo lorsqu’une alarme – incendie, CO, sécurité ou sirène – se déclenche, afin d’ajouter une protection à la maison.

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