Le digital, compétence nécessaire pour attirer les investissements étrangers en France

En 2020, la France est restée en tête du nombre de projets pour les investissements étrangers, devant la Grande Bretagne et l’Allemagne.  Avec 985 projets annoncés, elle conserve sa première place devant le Royaume-Uni (975) et l’Allemagne (930). C’est ce que montre l’étude réalisée par le cabinet EY. L’industrie a souffert mais le e-commerce dope les projets logistiques. Pour le futur, la France devra notamment renforcer ses compétences digitales, les environnements de travail phygitaux, l’automatisation des back offices et de la production et la digitalisation des marchés.

89 projets de plateformes logistiques en France en 2020

Dans le détail, crise sanitaire oblige, la France a accueilli 89 projets de plateformes logistiques en 2020, portés par l’essor du e-commerce. Les industries de la santé ont aussi bénéficié de la crise Covid-19 (58 projets, soit + 123%).
Certains secteurs industriels historiques, l’automobile, l’aéronautique et les équipements industriels, ont été lourdement touchés par la crise. Dans ce contexte morose, la France a maintenu sa 1ère place européenne dans le secteur manufacturier (341 projets, soit – 17 %).

Le recul est nettement plus marqué pour les implantations des centres de R&D ou des sièges sociaux (respectivement – 23 % et – 34 %). Cela s’explique par un attentisme concernant l’implantation de nouvelles activités stratégiques. Les dirigeants interrogés par EY attendent la maîtrise des compétences digitales et les capacités de transition vers des modes de production plus durables qui seront clés pour continuer à attirer des entreprises étrangères.

La digitalisation des marchés et les environnements de travail phygitaux

A plus long terme, la France doit s’adapter aux grandes transformations à l’œuvre dans les entreprises internationales. C’est dire être prête pour les mutations technologiques accélérées par la Covid-19 avec la digitalisation des marchés, les environnements de travail phygitaux, l’automatisation de la production et des back-offices. Les compétences numériques sont un facteur critique pour 62 % des investisseurs.


EY a mené une enquête auprès de 200 dirigeants d’entreprises à capitaux étrangers en mars 2021. Une seconde enquête a été réalisée auprès de 550 dirigeants d’entreprises à capitaux étrangers, menée entre le 22 mars et le 9 avril 2021.

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