Le Conseil européen commet une faute politique sur la protection de la vie privée, selon un sénateur UMP

Bruno Retailleau, sénateur UMP de Vendée et président du conseil général, estime que le report par le Conseil européen des 24 et 25 octobre dernier des textes liés à la protection des données et de la vie privée, était non seulement une occasion manquée, mais également une faute politique. Le Conseil européen a  reporté à 2015 l’application de règles plus contraignantes, soit après les élections européennes de 2014 et la mise en place d’un nouveau Parlement et d’une nouvelle Commission.

Le sénateur a réagi par un communiqué le 29 octobre. Il rappelle l’adoption par la commission des libertés civiles du Parlement du projet de la Commissaire à la justice Viviane Reding. Mais selon selon lui avec la liberté d’interprétation laissée aux états par le Conseil européen,  les données personnelles des citoyens européens risquent de ne pas être davantage protégées de l’utilisation qu’en font les géants de l’Internet. Géants de l’internet auxquels s’ajoutent désormais la NSA et les services de renseignement américains selon le sénateur.

Il estime que ce Conseil est un échec alors qu’il devait être une véritable étape dans la protection de la vie privée des internautes. Il attaque la majorité en place en France. « On peut quand même s’étonner que la gauche, rarement hésitante à donner des leçons de morale, se satisfasse d’une telle prudence  quand il s’agit de la protection des libertés fondamentales des Français » conclut-il.


Photo, Bruno Retailleau, sénateur UMP de Vendée.