Méthodes agiles : il faut énormément de préparation en amont pour fabriquer le bon logiciel

Les méthodes agiles permettent de développer des logiciels plus proches des besoins des utilisateurs. Reste que ce type de projets est difficile à manager et à payer au juste prix. Axa tente l’expérience et se montre satisfait. 

Confier le développement d’un logiciel à des informaticiens est toujours risqué. On ne sait jamais ce que l’on va récupérer ! Heureusement, les méthodes agiles permettent depuis quelque temps de livrer des logiciels qui correspondent mieux aux besoins des utilisateurs.

Ce type de projet doit cependant être géré de manière rigoureuse par les informaticiens et implique fortement les utilisateurs, dont la responsabilité se trouve dès lors plus lourdement engagée. Quant aux prestataires, ils doivent accepter de jouer le jeu car soudain ils n’ont plus de cahier des charges définitif sur lequel s’appuyer durant tout le projet. Ils doivent accepter des modifications des demandes de la part des utilisateurs au cours du projet sans pourvoir facturer de coûteux avenants comme ils ont l’habitude.

Les méthodes agiles s’imposaient

Le jeu en vaut cependant la chandelle pour tout le monde. C’est ce que l’on retient de la matinée organisée par les juristes de LSN Groupe et de Neotech Assurances, le 17 octobre et qui a réuni une cinquantaine de participants.


L’usage des méthodes agiles a été illustré par Axa. L’entreprise avait pour objectif principal d’accélérer la délivrance des nouvelles versions de logiciels . «  Lorsque nous avons lancé la réécriture de nos logiciels de gestion des sinistres, il fallait que l’on accélère le cycle de ‘Delivery’. Le mode en cascade traditionnel n’aurait pas été adapté, il fallait adopter les méthodes agiles » débute Christophe Vermont, directeur de programme chez Axa France Service. Cette entité assume des fonctions de DSI et de transformation de l’organisation et des pratiques pour Axa.

Les méthodes agiles pour préparer le digital …

Photo, de gauche à droite : Christophe Vermont de Axa, Christophe Delhaise de Bull et Jean Raymond, expert judiciaire.