A l’occasion du salon Leap qui se tient à Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite, le géant américain des logiciels d’entreprise Oracle annonce qu’il va investir 1,5 milliard de dollars pour répondre à la demande de Cloud Computing locale en Arabie Saoudite. Oracle exploitera six régions Cloud au Moyen-Orient, Dubaï, Abu Dhabi, Jeddah, NEOM, Riyad et Jérusalem. Cette région Cloud englobera la ville futuriste de Neom.
Protocole d’accord entre Oracle et l’Arabie Saoudite
Oracle a signé un protocole d’accord avec le ministère des Communications et des Technologies de l’information (MCIT) pour proposer aux entreprises saoudiennes des services de Cloud. Le protocole d’accord a été signé lors de la visite récente edu DG d’Oracle, Safra Catz, à Riyad, en présence de Haitham AlOhali, vice-ministre, ministère des Communications et des Technologies de l’information (MCIT).
« Au siècle dernier, l’Arabie saoudite a transformé son économie en développant l’infrastructure nécessaire pour produire, raffiner, traiter et transporter les hydrocarbures. Ce siècle, nous nous engageons à créer l’infrastructure numérique qui soutiendra les économies futures » revendique Khalid Al-Falih, ministre de l’Investissement.
Répondre au besoin de localisation des données en Arabie Saoudite
Dans le cadre du protocole d’accord, Oracle travaillera également avec le MCIT et la Commission des communications et des technologies de l’information (CITC) pour établir un modèle commercial et opérationnel pour une région Cloud supplémentaire en Arabie saoudite qui soit aligné sur les exigences du gouvernement saoudien et les réglementations locales en matière de résidence des données. Oracle travaillera également avec le MCIT pour aider à favoriser le développement de l’industrie du Cloud en Arabie saoudite.
Le cabinet d’analystes IDC estime que les dépenses de Cloud public en Arabie Saoudite augmenteront avec une croissance annuelle moyenne de +27 % au cours des prochaines années pour atteindre 3,1 milliards de dollars en 2026. L’enjeu de l’hébergement local est clé. IDC s’attend à ce que les investissements des grandes plateformes Cloud dans le pays s’intensifient davantage, car les trois quarts des DSI saoudiens ont déclaré qu’ils déplaceraient les applications et les données critiques vers un Cloud public si les données résident dans un Data Center présent dans le pays.
