Publicité éphémère sur les trottoirs : ça coince à Nantes et Bordeaux

La ville de Nantes refuse que ses trottoirs soient utilisés lors d’une expérimentation de 18 mois pour des publicités éphémères biodégradables tracées au pochoir. La ville refuse la pollution visuelle que cela entraînerait dans un communiqué publié jeudi.

Elle fait partie des trois villes avec Lyon et Bordeaux qui avaient été retenues par le gouvernement pour l’expérimentation de ce nouveau média qu’est le trottoir.

Nantes affirme refuser un excès de marchandisation de l’espace public. La municipalité craint une nuisance qui viendrait perturber la signalétique routière, et serait une cause d’insécurité. Elle refusera toute demande de marquage au sol.


Quant à Bordeaux et à Bordeaux Métropole, ils  rappelaient lundi que leurs élus et leurs administrations n’ont, à aucun moment, été consultés ou informés en amont de cette décision d’expérimentation. Bordeaux s’est régulièrement opposée aux demandes de ce type émanant d’annonceurs ou de commerçants considérant également que cela constituait une pollution visuelle inutile.

La ville s’appuie en cela sur son règlement local de publicité. Bordeaux demeure dans l’attente de précisions quant à l’utilité d’une telle décision d’expérimentation et des conditions de son application. Il ne reste donc plus que Lyon comme terrain de jeu volontaire.

Une réaction sur “Publicité éphémère sur les trottoirs : ça coince à Nantes et Bordeaux” :

  1. pubandgifts

    je trouve cela semblable à du spam qu’on reçoit sur PC. sauf lorsque cela est artistique où on aperçoit de la création au lieu des simples messages publicitaires

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