Rien ne pourra empêcher JouéClub de vendre des jouets pour Noël

La coopérative JouéClub n’entend pas se laisser démoralisée par d’éventuelles nouvelles restrictions d’activité à cause de la crise sanitaire du Covid. 

Les jouets seront au pied du sapin

Quoiqu’il arrive, les jouets seront au pied du sapin de Noël, qu’ils aient été achetés dans l’un des 300 magasins de l’enseigne, en drive sans contact ou via le site internet de JouéClub. C’est ce qu’annonce Franck Mathais, porte parole national de l’enseigne. Il s’est exprimé le 26 octobre sur BFM. « Nous sommes prêts à toutes les éventualités » affirme le responsable.

« Nous avons distribué notre catalogue dans les boîtes aux lettres à partir du 7 octobre. Donc les achats de Noël ont commencé« 

Pour lui, la priorité est de servir les clients au jour le jour. « Nous avons fait entrer les stocks dans les magasins beaucoup plus tôt qu’avant. Nous avons distribué notre catalogue dans les boîtes aux lettres à partir du 7 octobre. Donc les achats de Noël ont commencé dans les magasins » décrit-il. « Nous nous adapterons en fonction de ce qui va se passer demain. Le magasin peut faire du drive sans contact, il peut faire de la réception de liste de Noël et du service immédiat. On a aussi notre drive. On a aussi les ventes en ligne directes » liste-t-il.

Les ventes sur internet sont toutefois encore assez limitées chez JouéClub où elles ne pèsent que 10% du chiffre d’affaires. De ce point de vue, l’enseigne apparaît « Old school » face à l’explosion de l’omni-canal chez de nombreux commerçants. « On observe le maintien de la venue des clients en magasin physique. Les clients apprécient de venir en magasin. C’est du confort d’achat, du conseil, de l’accompagnement, la possibilité de voir les produits, de les toucher, d’observer ce qu’il y a à l’intérieur. Pour 78% de nos clients, c’est une préférence » considère le responsable qui cite une étude récente réalisée par JouéClub. « Bien sûr, il y a le drive, la vente en direct [NDLR : depuis le site Web] qui peut être complémentaire, mais la réalité aujourd’hui c’est que majoritairement les clients préfèrent venir en magasin » insiste-t-il.

Un service de livraison de proximité en novembre


Pour autant, JouéClub ne se laisse pas impressionner par internet et ses technologies et va proposer un nouveau service de livraison de proximité début novembre. « L’enseigne spécialiste est très forte dans son magasin mais en même temps, elle devient très forte sur internet. La technologie est accessible pour tous » commente Franck Mathais. « Chez JouéClub nous lançons début novembre la livraison de proximité. Un client va commander sur le site joueclub.fr, et ce sera soit le site e-commerce soit le magasin le plus proche du domicile du client qui le livrera. De cette façon, nous renforçons la proximité avec nos clients et nous réduisons l’empreinte carbone. Le site représente environ 10% du chiffre d’affaires du groupement » présente-t-il.

« Notre chiffre d’affaires est en progression de +25%, c’est exceptionnel pour un mois d’octobre »

Les ventes en octobre se présentent bien. « Notre chiffre d’affaires est en progression de +25%, c’est exceptionnel pour un mois d’octobre. Nos clients anticipent. Ils veulent éviter la foule du mois de décembre ou ne pas être empêchés de faire leurs achats de Noël » pense-t-il. A ce rythme, depuis la fin du confinement le 11 mai, l’enseigne devrait rattraper fin octobre sa perte de ventes due au confinement de mars et avril.

Au bout du compte, qu’est-ce qui explique que JouéClub se débrouille nettement mieux que La Grande Récré ou Toy’s R Us ? Pour Franck Mathais, la réponse tient à la fois dans la qualité de l’offre et dans l’exigence opérationnelle des patrons des magasins de JouéClub. « Nous proposons le meilleur choix, le plus grand choix. C’est le rôle du magasin spécialisé. Chez JouéClub vous avez en moyenne plus de 10 000 références dans chaque magasin. Grâce à notre système en ligne, vous avez plus de 60 000 références qui sont proposées au consommateur. C’est un travail de sélection en amont, du conseil et de l’accompagnement. Les magasins spécialisés sont le seul circuit en croissance depuis 10 ans » affirme-t-il.

Des patrons exigeants sur les prix et la qualité de service

Enfin, « nous sommes une coopérative de commerçants indépendants, créée en 1952, donc chaque magasin a son patron. La différence avec les enseignes en difficulté c’est l’exigence opérationnelle. Chaque patron est très exigeant sur la qualité de service, sur le choix qu’il va proposer, sur la disponibilité, son niveau de prix, le souci du détail, la proximité avec les consommateurs et les industriels » conclut-il.

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